Alors que la loi « pour une sécurité globale » entend supprimer toute trace médiatique des violences policières, le Comité contre les violences policières de Lyon publie, deux ans après la première manifestation de Gilets jaunes le 17 novembre 2018, une enquête qui montre que cet aveuglement programmé concerne aussi, au premier chef, la justice. Il n’y a pas de « vérité » sur les violences policières s’il n’y a pas d’enquête effective, et la pratique prouve qu’il n’y a pas d’enquête s’il n’y a pas d’images.